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L'action internationale

La réponse à l’urgence face à l'escalade de la violence en Israël et dans les Territoires occupés 

Depuis le 7 octobre, le Mouvement Croix-Rouge travaille sans relâche pour fournir une assistance vitale à la suite de l’intensification des hostilités en Israël et dans la bande de Gaza.

Cette intensification des hostilités a débouché sur une situation humanitaire critique touchant les deux communautés. Grâce à sa présence permanente en Israël et dans les Territoires occupés depuis 1967, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) soutient dans le cadre de son mandat humanitaire les prestataires de soins d’urgence pour répondre à l’afflux de blessés. Ses équipes travaillent en étroite collaboration avec le Magen David Adom d’Israël et le Croissant-Rouge palestinien.

L’action du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

Dans la bande de Gaza, s’appuyant sur sa collaboration de longue date avec le Croissant-Rouge palestinien en matière d’intervention urgente, le CICR renforce son appui aux infrastructures qui fournissent des services essentiels comme les soins de santé. Plus de 4.000 personnes ont reçu une aide médicale urgente à ce stade, de l’eau et de l’électricité, en concertation avec le Croissant-Rouge palestinien, les services de santé et de secours locaux et les autorités.

Les équipes évaluent les dommages causés aux systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement et leur impact sur le fonctionnement des structures médicales soumises à très rude épreuve. Entre-temps, le CICR a envoyé de l’eau, des fournitures médicales et d’autres biens de première nécessité aux autorités et à des hôpitaux en vue de répondre aux besoins des personnes touchées par la crise.

Le CICR est aussi constamment en contact avec le Magen David Adom pour fournir aux populations touchées une aide essentielle, notamment des services de santé et d’ambulance et coordonner l’aide humanitaire si nécessaire, 1.500 ambulances et plus de 10.000 secouristes et ambulanciers sont mobilisés.

Même si les capacités techniques des autorités sont plus développées pour répondre aux besoins des populations en Israël, le CICR continue à suivre attentivement la situation en concertation avec le Magen David Adom et se tient prêt à fournir toute aide supplémentaire si nécessaire, tout en évitant de dupliquer les services existants.  

La Croix-Rouge alarmée par les appels aux déplacements de population

Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge s’est déclaré profondément alarmé par l’appel au déplacement de la population dans la bande de Gaza. Les volontaires du Croissant-Rouge palestinien restent sur place afin de ne pas abandonner les personnes qui restent ou qui ne peuvent partir de chez elles. En vertu du droit international humanitaire (DIH), celles-ci sont protégées contre toute attaque comme toutes les personnes civiles.

Le CICR appelle par ailleurs les deux parties à faciliter l’entrée de l’aide humanitaire afin de répondre aux besoins immédiats des personnes civiles. Les organisations humanitaires doivent être protégées et pouvoir travailler en toute sécurité. Elles doivent se voir accorder l’accès nécessaire pour effectuer leur travail et leur liberté de déplacement doit être assurée.

Le sort des personnes disparues, capturées et détenues reste une préoccupation majeure

Le CICR se tient prêt à aider à réunir les familles avec leurs proches, à élucider le sort des personnes portées disparues en coordination avec le Magen David Adom et le Croissant-Rouge palestinien. Il est préoccupé par le sort des personnes capturées ou détenues et demande l’accès aux autorités compétentes afin d’évaluer leurs conditions et leurs besoins, et de rétablir le contact avec leurs familles.

Le CICR rappelle également que la prise d’otages est interdite en vertu du DIH. Il appelle à la libération immédiate des otages et dialogue avec les représentants de toutes les parties dans le but de faire avancer cette question. Il se tient prêt à rendre visite aux otages, à les aider, à maintenir le contact avec leurs familles, et à faciliter toute libération.

Un mode d’action bilatéral et confidentiel

Selon son approche neutre, indépendante et impartiale, le CICR poursuit son dialogue bilatéral et confidentiel avec toutes les parties pour rappeler leurs obligations et leurs responsabilités au regard du DIH, en particulier l’obligation de protéger en toutes circonstances les personnes civiles et les biens civils, ainsi que les personnels de santé et les structures médicales.

La confidentialité constitue le mode d’action privilégié du CICR afin de maintenir une relation de confiance avec les parties au conflit et l’accès aux personnes qui sont en leur pouvoir.