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L'action internationale
Niger

Prévenir l'insécurité alimentaire

Partout dans le monde, la Croix-Rouge cherche à prévenir le risque de catastrophes.

Une population dépendante de l’agriculture pour vivre

La population du Niger est essentiellement rurale. Son activité repose sur le secteur agropastoral et est donc tributaire des conditions climatiques. Les productions agricoles sont régulièrement impactées par les sécheresses et les inondations qui sévissent dans le pays. Améliorer la sécurité alimentaire de la population nigérienne constitue un enjeu de taille. La Croix-Rouge nigérienne travaille dans ce sens aux côtés de la Croix-Rouge de Belgique.

Au Niger, traverser la période de soudure entre deux récoltes représente un véritable défi pour plus d’une personne sur quatre. Lorsque les denrées alimentaires viennent à manquer, leur prix augmente considérablement et les familles n’ont plus les moyens de se les procurer. Elles sont souvent amenées à revendre le peu de biens matériels qu’elles possèdent et s’enfoncent alors dans une spirale d’appauvrissement. A ce stade-là, le risque d’insécurité alimentaire est très élevé; les conséquences peuvent être catastrophiques.

 

Des banques alimentaires pour traverser la période de soudure

Pour y remédier, la Croix-Rouge supporte les communautés de Kiéché dans la réalisation de banques céréalières, des espaces permettant de stocker des céréales en grande quantité et de constituer une réserve dans laquelle puiser lors des périodes de soudure. Pour assurer leur bon fonctionnement, des Comités de gestion sont constitués et leurs membres sont formés par les services nigériens de l’agriculture.

Les céréales y sont vendues à un prix très démocratique et, en cas de crise, elles sont revendues au prix d’achat. Les familles peuvent ainsi se procurer des céréales auprès de la banque à un prix nettement plus avantageux qu’au marché. Grâce à cela, elles peuvent continuer à manger de façon équilibrée, même en période de soudure.

L’action de la Croix-Rouge permet de prévenir le risque de pénurie et donc les risques d’insécurité alimentaire et d’appauvrissement qui menacent les communautés. Les familles ne sont plus contraintes de revendre leurs biens ou leur cheptel pour acheter des céréales. Elles n’ont plus à quitter le village pour trouver d’autres sources de revenus et acheter de quoi se nourrir. Plus sereines, les communautés peuvent compter sur un approvisionnement en céréales en temps de crise et maintenir une alimentation suffisante tout au long de l’année.